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Il sera un peu plus de 15h30, ce lundi 4 mars, quand Gabriel Attal prendra la parole devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles. Le Premier ministre portera l’inscription de l’IVG dans la Constitution et ce sera son visage qui symbolisera l’exécutif durant cette journée historique, pas celui d’Emmanuel Macron. A l’instar de Jordan Bardella au Parlement européen, Macron sera absent de la ville royale. Aucun autre membre du gouvernement ne s’exprimera ce lundi après-midi, a annoncé France Info.
La révision de la Constitution, régie par l’article 89 de notre texte suprême, ne prévoit pas la présence du chef de l’Etat, qui ne peut s’exprimer devant le Congrès qu’à l’occasion d’un débat sans vote (comme Macron l’avait fait en 2017 et 2018). Le Président ne sera donc pas là, tout comme Nicolas Sarkozy était absent, en 2008, lors de la dernière révision constitutionnelle. A l’époque, c’est un certain François Fillon qui avait porté la voix de l’exécutif devant les députés et sénateurs.
Difficile pour Macron, cependant, de laisser la vedette à son collaborateur. Vendredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le chef de l’Etat présidera une cérémonie de scellement au ministère de la Justice. Eric Dupond-Moretti marquera de la cire républicaine le texte adopté ce lundi.