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Décryptage

Pourquoi la manifestation de néofascistes le 11 mai à Paris a été rendue possible

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Trente ans après la mort accidentelle de l’un d’entre eux, des néofascistes et néonazis ont défilé librement ce samedi à Paris. Retour sur les raisons qui ont permis un tel rassemblement, autorisé in extremis par la justice.
Rassemblement d'extrême droite du «Comité du 9 mai», le 11 mai à Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 12 mai 2024 à 20h18

Des militants en lignes. Quatre par quatre. Un mètre entre chacun. A l’avant, de grands drapeaux noirs, pour certains floqués d’une énorme croix celtique, derrière une banderole en hommage à l’un des leurs, pétainiste de l’Œuvre française, mort accidentellement après une course-poursuite avec la police dans le VIe arrondissement de Paris un 7 mai 1994. Trente ans plus tard, ils étaient plusieurs centaines à défiler ce samedi 11 mai, en rang, encadrés par les gros bras du Groupe Union Défense (GUD) entre Port-Royal et la rue des Chartreux, en plein cœur de Paris. Un cortège autorisé in extremis par la justice et qui n’a pas déclenché grandes réactions du côté des responsables politiques. Retour sur les raisons qui ont rendu possible un défilé de néonazis et de néofascistes en plein Paris en 2024.

Qui étaient présents dans cette marche ?

Derrière la banderole «Sébastien présent» portée par des jeunes femmes cagoulées, une trentaine de drapeaux noirs frappés de la