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Jamais rentrée, du point de vue politique, n’aura semblé aussi indécise. Quarante-quatre jours de gouvernement démissionnaire et personne ne sait où va le pays sinon dans le mur, et en klaxonnant c’est encore mieux. En attendant de trouver un Premier ministre qui sied à sa majesté, Macron poursuit donc ses consultations et va recevoir les représentants de Régions de France – régions qui ont pour principales compétences la gestion des transports, des lycées et de la formation professionnelle. Carole Delga (Occitanie) et Renaud Muselier (Paca) sont à l’Elysée ce matin.
Mais pourquoi prendre autant de temps à nommer un Premier ministre ? Dans l’Opinion ce jeudi, l’insoumis Eric Coquerel souffle une piste. «Je suis persuadé que la trêve politique pendant les JO et le temps que Macron met à nommer un Premier ministre sont destinés à rendre [le prochain] budget difficilement réversible, imagine le président de la commission des finances à l’Assemblée. <