Vent de panique chez les identitaires français. Une semaine après l’interpellation de quinze membres de la mouvance dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte pour «participation au maintien ou à la reconstitution du groupement dissous» Génération identitaire (dissous en mars 2021 pour son racisme et la violence de ses militants), ils dénoncent un «acharnement» et appellent aux dons pour payer leurs frais d’avocats. La cagnotte a été ouverte, justement, par l’une des organisations visées par le ministère de l’Intérieur, l’Association de soutien aux lanceurs d’alerte (ASLA).
Lancé vendredi 15 mars, au lendemain de la levée des gardes à vue, cet appel aux dons vise à réunir 30 000 euros, précisant que le chef d’accusation de «reconstitution de ligue dissoute» prévoit des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Ce jeudi 21 mars, la somme déjà récoltée avoisinait les 7 000 euros. L’ASLA précise que le groupe visé par le ministère de l’Intérieur est Argos, un mouvement créé sur les cendres de GI en août 2022 et qui,