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Gauche

Premier anniversaire de la Nupes : la cacophonie en harmonie

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Si, un an après sa création, les composantes de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale veulent continuer l’aventure, les divergences tant sur le fond que sur la stratégie s’expriment. L’idée même d’une réflexion programmatique ne recueille pas l’unanimité.

Au gymnase Japy, le 17 janvier à Paris, lors d'un meeting de la Nupes. (Stéphane LAGOUTTE/Myop pour Libération)
ParCharlotte Belaïch
Journaliste politique
Sacha Nelken
Journaliste - Politique
Publié le 08/05/2023 à 20h42

Après l’opposition à la réforme des retraites, place à la réflexion. Un an après l’union aux législatives, la gauche cherche un second souffle. Ils sont nombreux, au-delà des petites phrases, à déjà travailler ensemble : au Parlement, dans les collectivités locales, les associations, les fondations… Sans attendre 2027, Libé lance une série de reportages, récits et interviews, pour rendre compte de ce travail des forces de gauche, des débats qu’elle doit affronter et des idées à imposer.

Fallait-il ramener un gâteau ? La semaine dernière, le socialiste Pierre Jouvet riait en imaginant les quatre quarts de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) souffler leur première bougie, réunis le 2 mai au soir pour parler de l’avenir de leur alliance. Un rendez-vous censé rester secret afin d’éviter que ne fuitent dans la presse les «tensions» entre alliés. Mais Jean-Luc Mélenchon en avait décidé autrement, annonçant en amont une réunion «au sommet» pour «commencer la phase II» de la Nupes.

Car un an après la construction de l’alliance, les insoumis ne cessent d’appeler à son renforcement. La mort de l’union, tant de fois annoncée, n’a toujours p