Il fallait s’y attendre : Ségolène Royal veut elle aussi jouer 2027. Enfin… Elle est prête à retâter la piste présidentielle. «Je ne vais pas me dérober. Si la primaire prévue par les statuts est bien organisée et respectueuse, je serai candidate», a déclaré lundi 21 juillet la candidate des socialistes en 2007 dans un article du Figaro. Sans que cela ne provoque la moindre réaction à gauche… y compris dans son ancienne famille politique. Peut-être parce qu’à chaque élection qui se présente, l’ancienne ministre fait acte de candidature sans que cela ne fonctionne. Retour sur ses (nombreuses et infructueuses) tentatives de revenir sur le devant de la scène.
2012 : rendez-vous manqué
«Ce que nous avons commencé ensemble, nous allons le continuer ensemble», assurait Ségolène Royal dans le discours qui a suivi sa défaite face à Nicolas Sarkozy en 2007. Quatre ans plus tard et après avoir échoué à prendre la tête du Parti socialiste (PS) lors du fratricide congrès de Reims en 2008, la voici déterminée à inverser la tendance. Elle se représente à la primaire ouverte des socialistes fin 2011. Désillusion : elle termine quatrième avec (à peine) 6,95 % des voix.
Aux législatives qui suivent, la présidente de la région Poitou-Charentes souhaite récupé