Promis, c’est lui qui «éteint la lumière en partant». Centre-ville de Compiègne, lundi 24 mars : candidat à la présidence des Républicains (LR) en mai, Laurent Wauquiez est de passage dans la sous-préfecture de l’Oise. Une cinquantaine de chaises ont été installées sous les boiseries de l’hôtel-Dieu Saint-Nicolas. Plateaux de fromages, charcuterie et vin pétillant attendent les pique-assiette. Le format est intimiste. Pour une réunion publique calée à l’heure du déjeuner, l’équipe du candidat n’a pas eu les yeux plus gros que le ventre. Une petite heure de discours plus tard, le candidat lance à l’assemblée de têtes chenues : «Je reste autant de temps que nécessaire. […] Je ne pars pas comme un sauvage après.» Une allusion à peine voilée à son rival, Bruno Retailleau, contraint, lui, de filer rapidement après chaque meeting, fonction de ministre de l’Intérieur oblige.
Entre les deux figures LR, les esprits se