Epuisée, sans ligne idéologique claire et dépourvue d’un chef, la droite se débat dans le formol. Depuis la débâcle de Valérie Pécresse à la présidentielle et le sauve-qui-peut des législatives, où 62 rescapés sauvèrent leur peau, Les Républicains (LR) luttent, sinon pour leur existence, du moins pour lui donner un sens. La mission, dans les prochains jours, va retomber sur une nouvelle tête : cinq mois après le départ de Christian Jacob, la droite s’apprête à élire son nouveau patron, ce week-end ou le suivant en cas de second tour.
Editorial
Environ 91 000 adhérents sont appelés à départager le trio de prétendants : le sénateur de Vendée Bruno Retailleau, libéral et conservateur ; le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, au discours populiste et xénophobe ; et son collègue du Lot Aurélien Pradié, aux accents néo-chiraquiens. Le casting est p