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Présidence de LR : le camp Retailleau suspecte Ciotti et Pradié de dealer avant le congrès

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Les soutiens du chef de la droite sénatoriale accusent ses deux concurrents d’avoir déjà scellé un accord en vue du second tour. Pradié dément. Mais sa récente droitisation, combinée à une campagne moins dure de Ciotti, pourrait poser les bases d’un rapprochement.
Lors d'un meeting LR à La Ciotat, le 17 septembre. Au centre, Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau. (Clement Mahoudeau/AFP)
publié le 10 novembre 2022 à 13h25

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Le premier tour de l’élection pour la présidence de LR est encore loin, mais cela n’empêche pas de se projeter sur le second. Le 3 décembre, qui se ralliera à qui après la qualification de seulement deux des prétendants que sont Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié ? Dans le camp de ce dernier, jeune outsider à la ligne plus modérée que les deux autres, on assure «ne pas discuter» avec les équipes des deux favoris, ajoutant ne «pas encore» avoir été approchés. «On reste focus sur le premier tour», jure ainsi un député qui soutient le n°3 du parti.

Pourtant, le camp du président du groupe LR au Sénat l’assure : «Un accord Ciotti-Pradié a été scellé pour le second tour.» Le contenu du deal, «négocié la semaine dernière» selon ce parlementaire retailliste : le député du Lot aurait l’assurance de conserver son poste de secrétaire général en échange de son ralliement à l’élu des Alpes-Maritimes. Ce dernier, lui, y gagnerait une avantageuse image de rassembleur, alors que beaucoup craignent une explosion du parti s’il l’emporte et impose sa ligne radicale. Une autre source chez Retailleau se persuade de l’existence d’un accord qui verrait Pradié et Ciotti «dire, à la fin de la campagne : “On s’oppose au rétr