«La paix et la guerre commencent chez soi», selon des propos attribués à mère Teresa. C’est bien depuis chez lui, en terrain conquis, que Laurent Wauquiez va riposter à la mise en demeure adressée par Bruno Retailleau, qui s’est déclaré candidat pour prendre la tête du parti de droite dans une lettre aux adhérents mercredi. «Oui, je suis candidat à la présidence des Républicains. C’est le sens de toute l’action que je mène depuis des mois», réplique à son tour le patron des députés LR à l’Assemblée dans une interview au Figaro ce jeudi 13 février, quelques heures avant une réunion publique à Valence. Une ville dirigée par son ami Nicolas Daragon, qui a officié au côté de Retailleau à Beauvau comme ministre délégué chargé de la sécurité du quotidien jusqu’en décembre. Et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, qu’il a présidée pendant près de neuf ans jusqu’à son retour cet été au Parlement à l’occasion des législatives anticipées.
«Le parti a besoin de tout sauf d’une guerre de chefs