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Analyse

Présidentielle 2027 : à gauche, une primaire avec son lot de réfractaires

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De nombreuses figures appellent à un vote des sympathisants de gauche afin de choisir un candidat unitaire pour la présidentielle. Mais les limites de ce mode de sélection sont pourtant connues.
Des figures de la gauche, dont Aurélien Rousseau, Olivier Faure ou l'ancien président François Hollande, à l'Assemblée nationale, le 5 février 2025. (Gonzalo Fuentes/Reuters)
publié le 2 juillet 2025 à 5h23

Eté 2017. Emmanuel Macron vient d’être élu président de la République et jouit d’une majorité absolue à l’Assemblée. Le PS est en lambeaux. A la présidentielle, son candidat Benoît Hamon n’a obtenu que 6,36 % des voix, un niveau jamais vu pour les socialistes depuis 1969.

Au Palais-Bourbon, il ne reste plus que 28 députés pour faire l’inventaire des années Hollande. Certains pointent le bilan du président sortant pour expliquer la débandade. D’autres la stratégie de campagne, les «trahisons» de ceux qui sont partis chez Macron. D’autres, encore, le rôle des «frondeurs» sous le gouvernement Valls. Mais très vite un autre élément intègre la liste des potentiels coupables : la primaire. Alors qu’elle avait parfaitement fonctionné en 2011 pour faire décoller François Hollande face au sortant Nicolas Sarkozy, elle a cette fois été un échec. Le favori, Manuel Valls, n’a pas vu qu’un «frondeur», Benoît Hamon