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Voilà longtemps que les ambitions présidentielles de Yaël Braun-Pivet font l’objet de rumeurs régulières, renforcées depuis son accession à la présidence de l’Assemblée en 2022. Et le quatrième personnage de l’Etat ne fait pas forcément son maximum pour les faire taire. Interrogée dimanche 25 janvier par le Parisien sur l’hypothèse d’une primaire pour départager les candidats putatifs du «bloc central» à l’élection de 2027, «YBP» répond ainsi : «Franchement, ce n’est pas le sujet aujourd’hui. Cela ne veut pas dire que ça ne m’intéressera pas le moment venu.» C’est ce qui s’appelle du teasing.
«Transformations» démocratiques
D’autant que seuls des hommes sont à ce stade évoqués pour briguer la succession de Macron à droite et en macronie. «Dans notre pays, beaucoup d’univers restent préemptés par des hommes. De ce que j’entends dans la rue, les femmes n’en peuvent plus», remarque-t-elle bien peu innocemment. Alors être intéressée et susceptible de mieux représenter la moitié de la population, c’est bien