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Son nom est celui d’une tentative d’union de la gauche. Et d’un échec. En 2021, des jeunes gens déterminés à faire aboutir une candidature commune pour la présidentielle avaient monté un processus : la Primaire populaire. La personnalité sortie du chapeau en janvier 2022, qui n’était même pas initialement candidate, s’appelait Christiane Taubira. Sauf qu’il n’était déjà plus question de se retirer pour chacun des mouvements déjà dans les starting-blocks, que ce soit les communistes, les socialistes, les écologistes ou les insoumis. Chacun resta dans son couloir. Et même le Parti radical de gauche, pour lequel elle avait été candidate à la présidentielle en 2002, avait fini par la lâcher. Incapable de récolter les 500 parrainages nécessaires pour se présenter, Christiane Taubira avait été contrainte de renoncer.
Que pense-t-elle de tout ça désormais ? Quel avenir voit-elle se dessiner à gauche ? Libération lui a posé la question depuis Cayenne,