La carte postale champêtre prévue pour leurs retrouvailles publiques, lundi 3 juillet en Haute-Loire, risque de pâtir des nuits de violences dans les banlieues, après la mort de Nahel, tué par un tir policier mardi 27 juin à Nanterre. «La France brûle», s’est époumoné depuis Eric Ciotti, criant plus fort que Marine Le Pen en réclamant – après Eric Zemmour – le déclenchement de l’état d’urgence. A Lyon, en marge de l’assemblée plénière du conseil régional, Laurent Wauquiez a joué la hauteur, appelant un ton en dessous à «l’ordre» et au «calme». «Quelles que soient les souffrances, il n’y a rien qui justifie qu’on installe le chaos dans le pays», a-t-il déclaré jeudi.
La journée de lundi – le lancement de l’étape décentralisée des «états généraux» du parti – aurait dû permettre une mise en scène soignée de l’entente entre le patron des Républicains et le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, doublette gagnante de la campagne pour la présidence du parti. Rien de superflu, tant la relation entre les deux hommes alimente, ces derniers mois, les interrogations à droite. La pierre