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Présidentielle : Marine Tondelier et Lucie Castets défendent à leur tour une «candidature commune» à gauche

Après Jean-Luc Mélenchon, c’est au tour de la cheffe des Ecologistes et de la candidate du Nouveau Front populaire à Matignon d’appeler à l’union ce samedi 30 novembre.
Lucie Castet (à gauche) et Marine Tondelier (à droite), à l'université d'été du Parti socialiste, le 30 août 2024 à Blois. (Alain Robert/Sipa)
publié le 30 novembre 2024 à 20h00

Ça bouillonne au sein du Nouveau Front populaire. La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier et Lucie Castets, candidate à Matignon pour le NFP l’été dernier, appellent ce samedi 30 novembre à une «candidature commune» de la gauche à la prochaine présidentielle, au lendemain d’une intervention sur le même thème de Jean-Luc Mélenchon.

«Il nous faut désormais nous organiser pour obtenir une majorité au Parlement et remporter la prochaine élection présidentielle», affirment les deux signataires d’une tribune mise en ligne sur le site du journal Ouest-France. Leur condition : «Souhaiter une candidature commune pour la prochaine élection présidentielle, sans placer tel ou tel nom comme préalable au travail collectif».

Elles annoncent aussi la création du site «gagnons-ensemble.fr» qui doit servir de «cadre de réflexion et d’actions communes, afin de gagner la bataille culturelle contre la droite et l’extrême droite». «Nous croyons que chaque victoire est une histoire d’équipe et que l’urgence nous impose d’être capables de nous rassembler autour de nos convergences», soulignent-elles.

Cette prise de position de Marine Tondelier et de Lucie Castet intervient au lendemain d’une déclaration de Jean-Luc Mélenchon qui n’est pas passée inaperçue tant elle ressemble à une offre de services.

Le leader de la gauche radicale a proposé vendredi à ceux qui veulent s’unir avec La France insoumise de porter «une candidature commune» sur la base de son programme dans le cas d’une élection présidentielle anticipée.

«Viens qui veut»

«Nous sommes partisans d’une candidature commune. On se l’est dit dix fois, sur la base du programme. Et comme nous irons avec le programme, eh bien, viens qui veut, il est bienvenu», a lancé le chef de file de La France insoumise qui souhaite la démission du président Emmanuel Macron, et espère ainsi l’organisation d’une présidentielle anticipée.

Le dirigeant, déjà candidat trois fois à la présidentielle, a proposé une «offre fédérative» à «ceux qui veulent» rejoindre LFI pour «porter une candidature commune à l’élection présidentielle». Il a exclu de sa démarche le Parti communiste et «la droite du Parti socialiste» car «nous refusons de faire chemin avec des gens qui nous insultent en cours de route».