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Analyse

Primaire à gauche : Jean-Luc Mélenchon dit merci à Raphaël Glucksmann

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En refusant de participer à la désignation d’un candidat commun à gauche, l‘eurodéputé social-démocrate rend un grand service à l’insoumis. Un choix de division qui pourrait lui coûter.

Raphaêl Glucksmann et Jean-Luc Melenchon à Paris, le 27 janvier 2019. (Albert Facelly/Libération)
ParLilian Alemagna
Rédacteur en chef adjoint
Publié le 25/05/2025 à 6h54

On a dû passer un bon vendredi soir au siège de La France insoumise lorsque, peu après 20 heures, s’est affiché sur les portables des responsables du parti la notification du Monde avec le titre de l’interview de Raphaël Glucksmann : «Je ne participerai pas à une primaire.» On imagine le sourire de Jean-Luc Mélenchon en constatant que l’eurodéputé était en train de faire le travail à sa place.

«Non, je ne participerai pas à une primaire», tranche ainsi le social-démocrate dans cet entretien, trois jours à peine après