(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Jusqu’ici, tout va bien. Mais le plus dur n’est pas le début de la campagne, c’est l’atterrissage. Et les débats télévisés. Mis à part la vraie-fausse bousculade entre Eric Piolle et Sandrine Rousseau et les péripéties de la candidature Governatori, la primaire écolo se déroule pour l’instant sans coup bas. «On n’est plus là pour porter une candidature de témoignage. On a un sentiment de responsabilité car si la primaire se passe mal, ça obère nos chances», nous expliquait un cadre EE-LV à quelques jours du premier débat sur France Inter et France Info dimanche.
La radicalité des actes plutôt que celle des mots
Au sein de la direction, on se réjouit de voir que «ça se passe bien». «Car il y a plus d’enjeu et ce n’est qu’une étape dans une séquence qui doit être victorieuse», poursuit-on, serein et déterminé à faire mentir les prédictions sondagières actuelles. De plus, les candidats ne se tirent pas dans les pattes car «les militants sont demandeurs que ça se passe bien» et mettent «une vraie pression» sur Jadot, Piolle, Rousseau, Batho et Governatori. D’autant plus que l’ensemble des candidats partagent un corpus idéologique où les différences entre chacun sont minimes.
De surcroît, souligne-t-on, les écolos auraient délaissé un discours radical pour un autre plus mesuré destiné à porter «une radicali