Que dire du débat entre les candidats à la primaire écolo ? Delphine Batho, Yannick Jadot, Eric Piolle et Sandrine Rousseau sont tous d’accord. Ils se veulent universalistes, se disent en faveur d’une écologie radicale, appellent à davantage de justice sociale et prônent une démocratie moins verticale.
Que Jean-Marc Governatori se rassure : nous n’avons pas oublié celui qui participe à cette primaire seul dans son couloir. Si nous ne l’avons pas cité, c’est parce que le centriste a marqué sa différence dès le début du débat. Depuis des semaines, les écolos répètent qu’ils ne céderont pas aux débats fictifs et aux luttes fratricides. Entre eux, pas de différences de fond mais de stratégie ou d’incarnation. Ils se sont donc engagés à soutenir le ou la gagnant. Governatori n’entend pas vraiment les choses ainsi.
Portrait
Cet été, EE-LV avait décidé d’exclure son micro parti, Cap 21, sa coprésidente, Corinne Lepage, ayant affirmé qu’elle ne pouvait promettre de rallier le vainqueur du scrutin. L’entrepreneur niçois a finalement réussi à s’incruster dans la compétition mais sur le plateau de France Info, il a réitéré : «Si je gagne la primaire et que Sandrine Rousseau me soutient, ça me fragilise.» La candidate, sur un positionnement plus radical, a préféré en rire.
La grande entente
Les quatre autres ont joué l’entente. Dès les