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Il est une chose immuable en macronie : la capacité à dire tout et son contraire en un rien de temps. Prisca Thevenot vient d’en donner un énième exemple. D’un point de vue artistique, ça force l’admiration ; d’un point de vue politique en revanche, ça pose question. Mardi 19 septembre, lors d’une interview sur Brut, la secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et du Service national universel a longuement parlé de ce SNU, justement. Personne ne pourra lui reprocher de sortir de son domaine de compétences, c’est déjà ça. Et soudain, Thévenot a expliqué que «l’enjeu est de faire en sorte que ce service national universel devienne un passage républicain pour toute une génération».
Rien de nouveau, elle l’avait déjà formulé peu après sa prise de fonction cet été. Mais la secrétaire d’Etat a cette fois innové en expliquant tendre vers «une obligation qui sera une généralisation» de ce service. «Obligation», le mot est lâché. «Aujourd’hui, ma réalité, c’est de mettre en place toutes les