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Libération
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Procès des assistants du RN : un Premier ministre ne devrait pas dire ça

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En jugeant «injuste» l’accusation de détournement de fonds européens, qui vise son parti comme le RN, François Bayrou a commis une faute institutionnelle.
François Bayrou à l'Elysée, le 22 janvier 2025. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 28 janvier 2025 à 10h35

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La parole d’un Premier ministre ne peut être la même que celle d’un chef de parti. Invité lundi soir de LCI, François Bayrou a porté un très mauvais coup à l’institution judiciaire en affirmant que le procès des assistants d’eurodéputés, qui vise le Rassemblement national et qui fait peser un risque d’inéligibilité sur Marine Le Pen, repose, comme celui qui a auparavant concerné l’UDF et le Modem, sur «une accusation injuste». Cette prise de position du chef du gouvernement, pas nouvelle chez lui, n’est pas à la hauteur de l’éminente fonction qu’il occupe désormais.

Dans le dossier concernant l’UDF et le Modem, rappelons que François Bayrou a été