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Procès des viols de Mazan : pour le maire, la situation aurait pu être «plus grave»

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Interrogé par la BBC, le maire divers droite de Mazan tente de sauvegarder l’image de son village en minimisant l’affaire Pelicot.
Image tirée du reportage de la BBC à Mazan. (Capture BBC)
publié le 19 septembre 2024 à 11h16

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Le procès des viols de Mazan s’est ouvert le 2 septembre à Avignon. Dans le box des accusés, 51 hommes, dont Dominique Pelicot, ex-mari de Gisèle Pelicot, accusé d’avoir drogué sa femme pendant des années pour la violer et la faire violer par des dizaines d’hommes recrutés sur internet. Le procès a entraîné une vague d’émotion dans tout le pays et même au-delà, plusieurs médias étrangers suivant, sur place, le procès en cours. Parmi eux, la BBC.

«The Beeb», comme la surnomment les Britanniques, a réalisé un reportage à Mazan, essayant de voir quel impact pouvait avoir une si sordide affaire dans une petite commune du Vaucluse comptant à peine 6 000 habitants. Le maire Louis Bonnet, 74 ans, en fait partie. L’édile divers droite élu avec le soutien du RN – son premier adjoint, Georges Michel, est le délégué départemental adjoint du parti d’extrême droite dans le Vaucluse – veut calmer les tensions. Interrogé par la BBC, il tente d’abord d’éloigner l’affaire de son village, indiquant que la plupart des vi