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Le billet de Thomas Legrand

Procès du financement libyen supposé de Sarkozy : pourquoi tant d’indifférence à droite ?

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Procès Sarkozy : l'ancien président face à la justicedossier
Une partie des médias n’osent pas traiter à sa juste valeur une affaire très importante pour notre démocratie. La façon dont l’ex-président est maintenant «obligé» de lâcher ses plus fidèles collaborateurs éclaire d’un jour pitoyable la conception du pouvoir de cette génération d’hommes politiques.
Nicolas Sarkozy au tribunal correctionnel de Paris, le 6 janvier. (Denis Allard/Libération)
publié le 24 janvier 2025 à 7h29

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Les deux plus proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy, qui ont chacun été ministre de l’Intérieur de leur héros (c’est dire le haut degré de confiance), ont donc rencontré au début des années 2000, pour un deal qui reste à peine à éclaircir, Abdallah Senoussi. Senoussi est le commanditaire et l’organisateur du terrible attentat du DC-10 d’UTA, qui a causé la mort de 170 personnes dont 54 Français en 1989. Normalement, les auditions de Claude Guéant et Brice Hortefeux, jugées par tous les journalistes qui couvrent le procès Sarkozy-Kadhafi peu convaincantes, devraient constituer un motif de commentaires et de débats intenses sur les chaînes d’infos et dans l’ensemble de la presse. Il n’en est rien.

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