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Le billet de Thomas Legrand

Procès Le Pen : Finkielkraut, idéologue, gâche le débat sur l’équilibre des pouvoirs

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Critique des «pulsions» du pouvoir judiciaire, mais silencieux sur les graves délits reprochés au RN, le philosophe sape sa démonstration et révèle ses propres biais.
Alain Finkielkraut à Paris, en août 2019. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
publié le 3 avril 2025 à 15h02

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Confusionnisme et feu de tout bois, le philosophe chroniqueur Alain Finkielkraut mélange tout dans une tribune publiée par le Point le 2 avril, que l’on doit plus au chroniqueur idéologue qu’au philosophe torturé. Cela commence par le retournement, comme on le fait d’un jean que l’on met à la machine, de la célèbre phrase de Montesquieu qui définit l’Etat de droit comme tout ce qui protège le citoyen de l’arbitraire du pouvoir : «Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.»

Cette citation revient naturelleme