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Oui, la gauche met sur la table pour ces élections législatives un programme économique de «rupture». Mettant au cœur de sa proposition politique la question de la justice fiscale, avec une mise à contribution «patriotique» des plus hauts patrimoines et la volonté de voir les plus grands groupes participer à l’effort collectif au même niveau que le font déjà les TPE et les PME. Le tout avec une augmentation du salaire minimum de 200 euros, dans un pays où la «smicardisation» du monde du travail a largement été documentée ces dernières années et où chacun, pour peu qu’il soit honnête, convient qu’il est impossible de vivre correctement avec un tel niveau de revenu. Dans un contexte où, en dix ans, les 500 plus grandes fortunes sont passées de 200 milliards de patrimoine à 1200 milliards, soit une augmentation à un rythme jamais connu dans les précédentes décennies.
Arme fiscale
La gauche, dont le programme n’a rien