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Libération
«Sujet touchy»

Projet de loi «plein-emploi» : Marc Ferracci se défend de tout conflit d’intérêts

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Selon une enquête du média «Blast», la nomination du député Renaissance comme corapporteur du projet de loi poserait problème : un accord conclu entre Pôle Emploi et la société Aksis, spécialisée dans les transitions professionnelles, profiterait à l’élu par un jeu de strates actionnariales.
Le député Renaissance Marc Ferracci à l'Assemblée nationale en janvier. (Stéphane de Sakutin/AFP)
publié le 13 juillet 2023 à 20h29
(mis à jour le 17 juillet 2023 à 17h49)

Le député Renaissance Marc Ferracci pris en flagrant conflit d’intérêts ? C’est ce qu’affirme le site d’information Blast, qui a publié mardi 11 juillet un long article mettant en cause la nomination de ce proche du chef de l’Etat, inspirateur de plusieurs de ses réformes touchant à l’emploi et au chômage, comme corapporteur à l’Assemblée nationale du projet de loi «plein-emploi». Ce dernier comprend notamment la réforme du RSA, qui devrait faire gonfler le nombre d’inscrits à Pôle Emploi – lui-même appelé à devenir «France Travail».

Le conflit d’intérêts se noue, selon le média en ligne, à travers un partenariat entre Pôle Emploi et la société Aksis, spécialisée dans les transitions professionnelles. Cette dernière n’est pas le seul prestataire privé auquel recourt l’agence nationale, mais elle bénéficierait depuis «la fin de la décennie 2010» d’«un accord miraculeux», écrit Blast, ce qui lui permettrait d’exercer pour le compte de Pôle Emploi partout en France. Cet accord profiterait également, selon le site d’information, à Marc Ferracci par un jeu de strates actionnariales. Car, en 2021, Aksis a conclu avec le groupe Alpha, ac