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Tout va pour le mieux du côté des Ecologistes. Après une campagne des européennes pour le moins compliquée, où le mouvement est passé tout près de la catastrophe, les choses semblent apaisées. Certes, la situation n’est pas géniale, avec le Rassemblement national aux portes du pouvoir, mais, emmenés par une Marine Tondelier des grands soirs, les militants se sentent ragaillardis. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut avoir une mémoire de poisson rouge. Lundi soir, à l’occasion d’un conseil fédéral organisé en marge du premier tour des législatives, certains cadres ont ouvertement demandé à la direction de ne pas oublier de tirer le bilan des européennes.
«Si on était partis unis, est-ce qu’on n’aurait pas évité des problèmes ?, s’interroge l’ancien secrétaire national des Jeunes écolos. Ce qu’on a fait en quatre jours, on aurait pu le faire avant.» Il faudra faire le bilan, calmement, en se remémorant chaque instant, et voir ce qui a bien pu foirer à ce point dans des européennes pourtant chéries, d’ordinaire, par les verts