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Proportionnelle : François Bayrou n’est plus très à cheval sur son dada

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La proportionnelle aux législatives ne figure pas dans les priorités post-Budget du gouvernement. Sans majorité, le risque d’un vote de l’Assemblée contraire aux volontés de l’exécutif est trop grand.
Le Premier ministre, François Bayrou, lors des questions au gouvernement mardi 18 février 2025. (Julien de Rosa/AFP)
publié le 19 février 2025 à 11h13

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On connaît enfin le programme des prochaines ascensions de l’alpiniste François Bayrou. Ou plutôt l’ébauche de calendrier parlementaire établi par le gouvernement maintenant que «l’Himalaya» du budget est gravi, et révélée par le Parisien. La priorité est donnée au régalien (narcotrafic, procureur anticriminalité organisée), puis à la réforme du mode de scrutin pour Paris, Lyon et Marseille, avant d’attaquer la fin de vie. Plusieurs projets emblématiques de l’exécutif sont a minima repoussés : la réforme de l’audiovisuel public chère à Rachida Dati mais aussi la proportionnelle aux législatives, dada du Premier ministre et pourtant absente de la liste.

C’est que si les partisans de la proportionnelle sont nombreux, ils sont rarement d’accord sur les modalités précises : échelon national ou local,