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Quand Jean-Luc Mélenchon dénonçait le «sectarisme» et appelait à l’union de la gauche

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En 2002, le ministre Mélenchon s’en prenait à l’extrême gauche qui brisait son camp. Il jugeait que, sans rassemblement, la gauche ne serait jamais au pouvoir.
Jean-Luc Mélenchon, alors membre du Parti socialiste, en mai 2002. (Jean-Loup Gautreau/AFP)
publié le 14 février 2025 à 11h31

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Et si, au milieu des années 2010, Jean-Luc Mélenchon avait été enlevé par des extraterrestres et remplacé par un sosie qui, depuis, imprime sa marque sur la gauche avec une main de fer ? La question peut légitimement se poser à la lecture de ce reportage réalisé en 2002 par France 3 Reims. Nous sommes en mars, à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle. La campagne pour l’Elysée bat son plein. Lionel Jospin a annoncé sa candidature en envoyant un fax à l’AFP il y a moins de deux semaines et si vous ignorez ce qu’est un fax, vous ignorez peut-être qui est Lionel Jospin donc avançons. A gauche, on tente d’éviter l’éparpillement des voix avec la multiplication des candidats. On ne sait jamais, ça pourrait nuire à la gauche et profiter à d’autres. Dans le camp socialiste, on n’en est pas encore à imaginer le pire et une élimination au premier tour de la présidentielle, derrière Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, c’est de la science-fiction tout ça. Mais tout de même : l’objectif affiché est de mobiliser.

A Châlons-en-Champagne ce