Jamais contents. Depuis l’annonce, par la direction de la SNCF lundi 22 avril, d’un accord trouvé avec les syndicats sur les fins de carrière dans l’entreprise publique, la droite et une partie de la macronie est en panique. «SNCF, contrôleurs aériens : le grand chantage avant les JO», a barré le Figaro en une mercredi 24 avril, offrant aux chaînes d’infos en continu, en manque de sujets politiques et sociaux, des formulations populistes toutes faites pour alimenter la machine à polémiques. Pour rappel, cet accord sur le «dispositif d’accompagnement de fin de carrière» que même la CGT et SUD-Rail ont signé ce qui devrait plutôt être salué par nos confrères conservateurs – promet aux cheminots de partir en retraite anticipée – 9 mois avant l’âge prévu pour les agents sans pénibilité, 15 pour les métiers pénibles comme les conducteurs et 18 mois pour les contrôleurs – tout en gardant 75 % de leur rémunération. «On achète donc la paix sociale. C’est une politique de gribouille», s’est insurgé ce révolutionnaire de Bruno Retailleau. Un «abus du droit de grève», a enquillé son camarade Philippe Tabarot au Sénat, oubliant de rappeler que – justement – cet accord a été trouvé sans un seul jour de grève mais avec la crainte, pour la direction de la SNCF, d’arrêts de travail durant les Jeux olympiques. Nous sommes en 2024 et la droite française découvre le principe du rapport de force.
Du côté de la macronie, si la porte-parole du gouvernement, Prisc