Mardi, on vous parlait du forfait bagages low-cost du RN : rien de superflu au programme, seulement l’essentiel – la xénophobie. Rien, pas même les propositions institutionnelles de longue date au cœur des clameurs lepéniennes contre la confiscation de la démocratie par les «élites». Interrogée au micro de France Inter mardi 2 juillet sur le rejet du RN exprimé par deux tiers des Français, Marine Le Pen s’est insurgée contre une idée «problématique au regard de la démocratie». Et d’ajouter, à tort : «Ce mode de scrutin [majoritaire] a toujours été accepté par tout le monde sauf quand le RN peut gagner. C’est ça l’idée ?» Et ce vendredi matin, sur CNews, elle répète qu’elle a personnellement toujours été favorable à la proportionnelle mais qu’elle ne se positionne pas en fonction de ses «in
Chez Pol
Quand Le Pen voulait absolument la proportionnelle pour le bien démocratique de la France
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Soirée électorale de Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) le 30 juin 2024. (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Libération)
publié le 5 juillet 2024 à 11h56
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