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Quand Olivier Marleix jugeait impossible un référendum d’initiative partagée sur l’immigration

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Le patron des députés LR était très critique envers l’idée d’un référendum sur l’immigration il y a à peine huit mois. «Je ne me souviens pas de ne pas avoir été d’accord», dit-il aujourd’hui.
Olivier Marleix (LR), à l'Assemblée nationale le 16 janvier 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 14 février 2024 à 11h00

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Avec son incertain référendum d’initiative partagée (RIP) sur l’immigration, la droite veut montrer qu’elle bouge encore. Mais le patron des députés LR, Olivier Marleix, prouve par la même occasion qu’il a la mémoire qui flanche. Car l’idée d’un tel référendum avait été lancée originellement par les trublions du groupe LR à l’Assemblée, Aurélien Pradié et Pierre-Henri Dumont, en mai.

Leur proposition avait alors fait un bon gros flop. «Ils ont été pourris par le reste du parti», ricane-t-on aujourd’hui dans leur entourage, cité par l’AFP. Le président du Sénat, Gérard Larcher, les avait lâchés à cette époque, pas si lointaine : «Je ne peux pas être favorable à un RIP sur ce sujet car c’est constitutionnellement impossible.» Et Marleix d’approuver sur France Info : «On n’a pas le droit de faire de réf