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Quand Retailleau s’indignait qu’un ministre de l’Intérieur «se paye le luxe d’une campagne électorale»

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Lors des élections régionales de 2021, celui qui était alors patron du groupe de droite au Sénat avait dénoncé l’investissement de Gérald Darmanin dans la campagne des Hauts-de-France. C’est sur cet angle du cumul des fonctions qu’il est aujourd’hui visé par Laurent Wauquiez dans leur duel pour prendre la présidence de LR.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à Paris, le 6 février 2025. (Benoit Tessier/Reuters)
publié le 18 février 2025 à 12h08

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Chez Les Républicains, une bataille polie et néanmoins impitoyable s’est ouverte. Le bureau politique du parti a arrêté lundi soir les dates du scrutin interne pour désigner le nouveau chef, qui se tiendra les 17 et 18 mai, et peut-être les 24 et 25 mai en cas de second tour. La secrétaire générale du mouvement, Annie Genevard, a estimé en réunion que «la tonalité actuelle offre des marges de progrès», comme le relate le Parisien. Mais ce serait mal connaître la droite que de s’attendre à une lutte tout à fait bienveillante. Alors si les deux candidats Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau prennent bien soin pour l’instant de ne pas s’attaquer frontalement, leurs entourages le font à leur place.

Wauquiez a choisi de le mitrailler, avec le sourire

Le camp du député de Haute-Loire s’est ainsi amusé lundi 17 février à transmettre à la presse un tweet du ministre de l’Intérieur daté du printemps 2021. Des annales numériques gênantes, car dans un passé pas si lointain, le Vendéen n’était vraiment pas tendre avec le ca