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Quand Yaël Braun-Pivet ne jugeait pas «nécessaire» ni «utile» de constitutionnaliser l’IVG

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La présidente de l’Assemblée nationale a largement salué le vote du Congrès faisant entrer l’avortement dans la Constitution. Pourtant, il y a 6 ans elle s’y opposait catégoriquement.
Yaël Braun-Pivet, au Congrès de Versailles, le 4 mars 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 5 mars 2024 à 11h01

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Yaël Braun-Pivet n’a pas lésiné, lundi, pour solenniser l’entrée de l’IVG dans la Constitution. «Ce vote historique nous honore. Par cet acte fort, la France renoue avec son universalisme», a tweeté la présidente de l’Assemblée, ajoutant face aux caméras : «Il y avait beaucoup d’émotion parce que je repensais sans cesse à ces paroles de Simone Veil, qui s’excusait de s’exprimer devant un hémicycle presque exclusivement composé d’hommes. C’est très émouvant d’être la première femme, présidente de l’Assemblée mais [aussi] à présider un Congrès, sur ce sujet-là, sur cette liberté.»

«Je ne crois pas que ce soit utile»

Précisant que ses filles étaient présentes dans l’hémicycle, «dont l’une ne pouvait pas s’empêcher de verser des larmes», Braun-Pivet a aussi salué : «Le monde a changé, la société a évolué, et on le voit de façon tangible, en actes par ce que nous venons de faire, mais aussi par qui a porté cette réforme : des femmes à l’Assemblée, des femmes au Sénat.»

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