(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Sandrine Rousseau, Eric Piolle, Yannick Jadot, et Delphine Batho. Depuis hier, c’est officiel, ces quatre-là sont candidats à la primaire des écologistes qui se tiendra entre le 16 et 19 septembre. Sauf que la campagne estivale à mener, qui prendra son ampleur avec les universités d’été autour du 20 août, s’ouvre dans un climat sanitaire allégé mais incertain. Face à cette drôle d’ambiance mouvante, certains ont prévu de s’adapter aux circonstances en temps réel, quand d’autres anticipent davantage.
Podcasts, cahiers de vacances en ligne pour «se muscler politiquement», la coureuse de fond Sandrine Rousseau lancée depuis des mois, a déjà tout prévu pour une campagne à distance. L’économiste aimerait quand même, si les conditions le permettent, lancer ses opérations de contact intitulées «j’irai dormir chez vous», où elle s’invitera chez ses interlocuteurs, comme chez une aide-soignante, ou chez un chasseur. «Si la situation se dégrade il faudra quand même appeler à un réveil démocratique, parce que ce n’est pas en s’enfermant chacun chez soi qu’on va résoudre les problèmes», estime aussi Rousseau.
«Démarcher les gens à la sortie du Biocoop»
«On ne va pas se faire peur avant d’avoir mal», relativise-t-on du côté de Yannick Jadot, où l