L’époque semble déjà lointaine. Dans une conférence de presse à Bercy le 24 avril 2024, Bruno Le Maire présentait son projet de loi sur la simplification de la vie économique, aux côtés du ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guerini. Un an plus tard, aucun des deux n’a gardé son ministère, mais le texte est toujours d’actualité et arrive à l’Assemblée nationale ce mercredi 9 avril, défendu par l’actuel ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli.
L’un des piliers de ce texte est la suppression de différentes instances jugées superflues ou trop dispendieuses par leurs détracteurs. Votée au Sénat en avril 2024 et en commission à l’Assemblée nationale en mars dernier, la loi menace une dizaine d’organismes, comme le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie et la Commission supérieure du numérique, et des postes. La Commission nationale du débat public, dans le viseur de plusieurs responsables politiques du centre, de droite et de l’extrême droite, pourrait aussi disparaître : plusieurs élus macronistes, républicains et frontist