Lundi 31 mars, à 10 heures, la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, rendra son jugement dans l’affaire des assistants parlementaires fictifs du Front national, devenu le Rassemblement national. Dans ce procès, qui s’est tenu à Paris à l’automne, plusieurs cadres ou ex-cadres de la formation d’extrême droite risquent de lourdes peines de prison et d’amende. Surtout, Marine Le Pen, candidate «naturelle» de son camp à la présidentielle, pourrait être condamnée à une peine d’inéligibilité, synonyme pour elle d’une incapacité à se lancer dans la prochaine course à l’Elysée. Ce qui rabattrait les cartes du jeu politique. Libération vous explique tout.
L’affaire des assistants fictifs du RN, qu’est-ce que c’est ?
Le dossier des assistants parlementaires fictifs du FN est une affaire de détournements de fonds publics. Elle concerne le Rassemblement national, Marine Le Pen, et 24 cadres ou ex-cadres de la formation d’extrême droite. Ils sont soupçonnés d’avoir détourné pendant des années 4,6 millions d’euros de ressources allouées par