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Décryptage

Ce qu’il faut savoir sur le procès des assistants fictifs du RN et les risques d’inéligibilité pour Marine Le Pen

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Affaire des assistants: le RN en procèsdossier
Poursuivie pour détournements de fonds publics et menacée notamment d’une inéligibilité immédiate, la patronne de l’extrême droite attend le jugement, lundi 31 mars, du tribunal correctionnel de Paris qui déterminera son avenir politique.
Marine Le Pen arrive le 30 septembre 2024 au tribunal de Paris pour l'ouverture du procès des assistants parlementaire du Rassemblement national, soupçonnés d’avoir détourné des fonds du Parlement européen. (Denis Allard/Libération)
publié le 29 mars 2025 à 17h40

Lundi 31 mars, à 10 heures, la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, rendra son jugement dans l’affaire des assistants parlementaires fictifs du Front national, devenu le Rassemblement national. Dans ce procès, qui s’est tenu à Paris à l’automne, plusieurs cadres ou ex-cadres de la formation d’extrême droite risquent de lourdes peines de prison et d’amende. Surtout, Marine Le Pen, candidate «naturelle» de son camp à la présidentielle, pourrait être condamnée à une peine d’inéligibilité, synonyme pour elle d’une incapacité à se lancer dans la prochaine course à l’Elysée. Ce qui rabattrait les cartes du jeu politique. Libération vous explique tout.

L’affaire des assistants fictifs du RN, qu’est-ce que c’est ?

Le dossier des assistants parlementaires fictifs du FN est une affaire de détournements de fonds publics. Elle concerne le Rassemblement national, Marine Le Pen, et 24 cadres ou ex-cadres de la formation d’extrême droite. Ils sont soupçonnés d’avoir détourné pendant des années 4,6 millions d’euros de ressources allouées par