Encore une fois, François Bayrou a parlé d’elles. Sur LCI lundi soir, le Premier ministre a confirmé sa volonté d’«examiner en profondeur […] ce que les innombrables agences font». Et cette fois, contrairement à son intervention au Sénat le 15 janvier, lorsqu’il déplorait «[ne pas connaître] exactement [leur] nombre», il a révisé le sujet. Plus si innombrables ces agences, puisqu’il avance cette fois-ci, face au journaliste Darius Rochebin, «un nombre exact : 1 244. C’est difficile de trouver plus précis.» Ambiance de plomb sur le plateau. Le présentateur demande si le Premier ministre va faire «maigrir le monstre», celui-ci s’alarme : «Je ne suis pas rassuré, et je ne veux pas vous rassurer. […] Personne ne sait exactement comment elles sont organisées et contrôlées.» Mais le Béarnais ne se laisse pas impressionner : «Il faut que ce maquis-là soit élucidé.»

Devant les députés, lors de sa déclaration de politique générale, il avait choisi un autre mot, toujours avec la même idée : «labyrinthe». Il s’interrogeait alors : «Est-il nécessaire que plus de mille agences, organes ou opérateurs exercent l’action publique ?» Mais d’où est donc sorti, depuis, ce nombre de 1 244 ? Il semblerait qu’il vienne d’un