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Extrême gauche

Qu’est-ce que la Jeune Garde, l’organisation antifasciste dont Bruno Retailleau a annoncé la dissolution ?

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Le ministre de l’Intérieur a annoncé la dissolution, jeudi 12 juin, du groupe d’extrême gauche qu’il accusait de violences. L’organisation née à Lyon en 2018 se targue, elle, de plusieurs victoires contre l’extrême droite.
Le député Raphael Arnault lors d'un meeting contre la dissolution d'Urgence Palestine et de La Jeune Garde a Paris en France le 6 mai 2025. (Bastien Ohier/Hans Lucas)
publié le 9 mai 2025 à 15h41
(mis à jour le 12 juin 2025 à 12h16)

Un groupe antifasciste dissout. Bruno Retailleau s’est «félicit[é]», ce jeudi 12 juin, de la dissolution de la Jeune Garde en conseil des ministres. La finalité de la procédure contradictoire engagée fin avril devant l’Assemblée nationale contre l’organisation lyonnaise, créée en janvier 2018 dans l’espoir de «donner un nouveau souffle» au mouvement antifasciste dans la ville rhodanienne, où l’extrême droite radicale est très active. Le collectif avait, depuis, développé des branches locales : à Strasbourg en 2019, à Paris en 2020 puis à Lille et Montpellier en 2021. Défenseurs d’une lutte plus inclusive, ses militants avançaient à visage démasqué et se donnaient une parole publique.

Une façon de s’échapper de ce que le groupe a désigné sur le site de gauche Rebellyon.info, dès sa cré