Une bande ultraviolente dirigée par un nervi. Le groupuscule d’extrême droite Lyon populaire a été fondé en septembre 2019, dans la foulée de la dissolution du mouvement néofasciste qui l’a précédé, le Bastion social, interdit pour sa violence et son racisme. Depuis six ans maintenant, ses militants multiplient les agressions et les attaques dans les rues de Lyon et aux alentours, à tel point que son chef, Eliot Bertin, a fini par être emprisonné dans l’une de ces affaires. Ce mercredi 30 avril, Bruno Retailleau a annoncé qu’il engageait une procédure de dissolution visant le groupe. Une annonce qui coïncide avec celle claironnée la veille à l’Assemblée, sous la pression du Rassemblement national, visant la Jeune garde antifasciste. Urgence Palestine, une organisation propalestinienne, est également visée par le même type de procédure selon le locataire de la place Beauvau.
Dirigé d’une main de fer dans un gant coqué par Eliot Bertin, technicien d’usinage même pas trentenaire qui n’a pas donné suite à nos sollicitations, Lyon populaire appartient à la mouvance des néofascistes au sein de l’extrême droite radicale – eux préfèrent le terme de «nationalistes-ré