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Macronisme

Rachida Dati accuse ses détracteurs de «mépris social» et fait de la «culture pour tous» l’axe de son ministère

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La nouvelle ministre de la Culture, dont la nomination a été fraîchement accueillie par le secteur, dénonce dans «le Parisien» un «mépris social» à son endroit. Elle confirme rester politiquement engagée à Paris et viser la succession d’Anne Hidalgo.
Rachida Dati, vendredi, lors de la passation de pouvoir au ministère de la Culture. (Corentin Fohlen/Libération)
publié le 14 janvier 2024 à 11h02

«Les commentaires sur ma nomination, je m’en fiche», revendique la nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, dans sa première interview depuis sa nomination, livrée ce dimanche 14 janvier au Parisien. Propulsée à la surprise générale au ministère de la rue de Valois, l’ex-garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy se donne pour projet de «diffuser la culture dans tous les territoires, auprès de tous les publics, surtout auprès de ceux qui en sont les plus éloignés».

«On ne peut pas se désespérer d’avoir un gigantesque problème d’intégration en France et regretter une nomination comme la mienne à la Culture», déclare-t-elle, en référence implicite à ses origines populaires et immigrées. Et accusant ses détracteurs de «mépris social» : «J’ai même entendu “a-t-elle déjà lu un livre ? J’attends désormais la prochaine question “sait-elle lire ?” […] Quand on dit “accès à la culture pour tous”, beaucoup pensent alors que la médiocrité arrive.»

Depuis jeudi, des voix se sont élevées dans les milieux politiques et culturels pour critiquer la nomination de Rachida Dati, pe