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Lors d’une séquence inédite par son agressivité ad hominem dans le cadre classique d’un entretien politique sur un plateau de télévision mercredi 18 juin, lors de laquelle Rachida Dati s’en est prise brutalement à son interviewer pour éviter de répondre à ses questions, la ministre de la Culture a mis dans sa poche toute la bollosphère, toutes les hautes figures de probité comme Isabelle Balkany qui s’est extasiée sur X : «Bravo @datirachida pour ce magnifique uppercut (émoji pouce en l’air) Ah si toutes les femmes pouvaient posséder ton punch (émoji petit bras musclé).»
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La façon dont Rachida Dati, qui préside aux destinées de la vie culturelle française, s’en est prise au journaliste Patrick Cohen qui avait eu l’outrecuidance de lui poser quelques questions sur ses multiples affaires judiciaires en cours, relève d’une forme de trumpisme d’Etat dont elle s’est faite, depuis quelques années, la principale importatrice. La ministre a en effet contre-attaqué son intervieweur en faisant référence à des accusations de harcèlement au travail dont il aurait été l’auteur et qui n’ont, en réalité, abouti à rien, ni en interne à Radio France (où l’auteur de ces lignes travaille aussi) ni sur le plan judiciaire.
Les journalistes présents sur le plateau étaient visibleme