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Justice

Rachida Dati gagne un an de répit avant son procès pour «corruption»

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Le tribunal n’a pas pu faire autrement lundi 29 septembre que de fixer les dates du procès de la ministre de la Culture démissionnaire et de Carlos Ghosn au mois de septembre 2026. Bien après le scrutin des municipales, et bien après les dates qui avaient été envisagées.

La ministre démissionnaire de la Culture, Rachida Dati, lors d'une visite de l'abbaye de Pontlevoy (Loir-et-Cher), le 19 septembre 2025. (Eliot Blondet/Reuters)
ParLaurent Léger
Grand reporter - Enquêtes
Publié le 29/09/2025 à 9h47, mis à jour le 29/09/2025 à 16h25

Le grand déploiement de robes noires n’a pas eu lieu. Au lieu des huit avocats dont le nom circulait dans les couloirs du tribunal judiciaire de Paris pour la représenter, Rachida Dati n’avait mandaté que trois d’entre eux. «Nous sommes les seuls conseils pour Madame Dati», a précisé Basile Ader, l’un des membres du trio, aux côtés d’Olivier Bluche et de Frank Berton.

L’enjeu était d’importance, pour cette «première rencontre post information judiciaire», a relevé l’avocat de Renault, Kami Haeri. L’audience qui s’est déroulée dans une salle du tribunal judiciaire de Paris, lundi 29 septembre, sous les auspices de la présidente de la 32e chambre du tribunal correctionnel, devait permettre de déterminer les dates auxquelles Rachida Dati et Carlos Ghosn seraient jugés pour «corruption» et «trafic d’influence».

L’ex-députée européenne est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d’honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, holding de l’alliance