Il l’a choisie pour son «énergie» et sa «liberté», il n’a pas été déçu. A peine Emmanuel Macron l’a-t-il débauchée pour son bataillon gouvernemental de «soldats de l’an II du quinquennat» que la recrue Rachida Dati sort du rang. Tentant de dissiper l’idée d’un accord avec la cheffe de file de la droite parisienne qui lui offrirait une candidature unique de la majorité présidentielle et de la droite à l’élection municipale de 2026, le chef de l’Etat a assuré, mardi soir lors de sa conférence de presse, qu’il n’avait «pas parlé de Paris» avec elle en lui proposant le ministère de la Culture. Et a mollement ajouté : «Vous ne me croirez pas mais c’est vrai.» Il en faut plus pour arrêter Dati. Interrogée mercredi 17 janvier sur RTL sur ses ambitions pour la mairie de Paris, elle n’a pas feint d’hésiter : «Oui, bien sûr.» Candidate elle était avant son entrée au gouvernement, candidate elle reste, en ayant changé de camp. «Mon objectif c’est Paris», lâche-t-elle, sans «pudeur de gazelle».
Depuis sa nomination surprise, la maire du VIIe arrondissement n’en fait qu’à sa tête. «Désormais ministre, je suis et je reste aux côtés des habitants de Paris 7, au quotidien», postait-elle samedi sur X (ex-Twitter). Mardi, elle adressait ses vœux à ses administ