Entre propos racistes, proximité avec la marge radicale d’extrême droite, violence, désinformation, bienveillance – pour le moins – vis-à-vis du régime autocratique de Vladimir Poutine, le Rassemblement national a fait élire 28 députés aux propos condamnables à l’issue du second tour élections législatives. C’est plus de 20 % du total des troupes qui formeront son nouveau groupe à l’Assemblée nationale. Revue de détail.
Les racistes
Victorieuse dans la 3e circonscription de Dordogne, la référente RN locale Florence Joubert pourra siéger sous les ors de la République, quand bien même elle tweetait en 2020 que la «carte d’identité» d’un «Arabe» ne serait «qu’un vulgaire chiffon, un ticket universel de “rationnement” pour profiter du système qui le maintient sous perfusion». Même détestation de l’immigration pour René Lioret, élu de justesse avec 42 voix d’avance sur le député sortant Renaissance en Côte-d’Or. Entre deux tweets affichant un sérieux penchant climatosceptique, le septuagénaire vilipende à l’envi les «racailles africaines» ou les «racailles pour beaucoup issues de l’immigration», qu’il rend responsables de la criminalité en France. Et il n’y a pas d’âge pour subir les avanies de René Lioret. «Pas une seule “petite tête blonde” parmi ces