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Racistes, complotistes, identitaires : les cadres sulfureux du RN de Marine Le Pen

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Qu’il s’agisse de leurs propos ou de leurs fréquentations radicales, une quinzaine de responsables locaux du parti d’extrême droite, identifiés par «Libé», sont bien éloignés des canons de la «dédiabolisation».
Le conseiller régional RN de la Nièvre, Julien Guibert, et le président du parti d'extrême droite, Jordan Bardella, à Nevers, en 2021. (Denis Allard/Libération)
publié le 9 janvier 2024 à 8h42

Ils sont passés par les pires groupes d’extrême droite, sont parfois encore en lien avec eux, répandent en ligne racisme crasse, islamophobie, complotisme aux relents antisémites… et ils sont cadres du Rassemblement national. Parmi les responsables départementaux du parti de Marine Le Pen, Libération a pu identifier une quinzaine de profils dont le parcours ou l’activité numérique est bien loin des prétentions à la respectabilité. Revue de détails de ces fourriers du lepénisme qui démontrent que, décidément, le RN a gardé les vieilles habitudes du FN.

Dans le Morbihan, David Megel «aime» le prêtre collabo

Sur X (anciennement Twitter), David Megel relaie les obsessions de l’identitaire Alice Cordier, la cheffe des Némésis, un groupuscule féminin qui rend les immigrés responsables de tous les maux des femmes. Mais aussi les contre-vérités de l’auteur Laurent Obertone, prophète enthousiaste de la guerre civile