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Interview

Raphaël Glucksmann : «Je ne veux pas passer ma vie à commenter les outrances de Mélenchon»

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L’eurodéputé Place publique, candidat à sa réélection en 2024, s’oppose frontalement à la stratégie et à une partie des positions de La France insoumise.

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann, à Frangy-en-Bresse, le 30 septembre. (Claire Jachymiak/Hans Lucas pour Libération)
ParCharlotte Belaïch
Journaliste politique
Publié le 26/10/2023 à 20h58

«On peut dire des choses fortes sans insulter la terre entière.» L’eurodéputé (Place publique) Raphaël Glucksmann n’a jamais hésité à entrer en confrontation avec Jean-Luc Mélenchon sur les questions internationales. Candidat à sa réélection en 2024, il souhaite recevoir à nouveau le soutien du Parti socialiste. Et assumer durant la campagne une confrontation avec la «vision du monde» des insoumis.

Que révèle le conflit israélo-palestinien de la gauche et de ses conflits internes ?

Ce qui ressort, c’est l’incapacité de s’accorder sur l’évidence, la dénonciation claire et nette de cet acte terroriste : 1 300 personnes massacrées, hommes, femmes et enfants. Cette horreur imposait de parler clair, donc de qualifier le Hamas d’organisation terroriste sans bégayer. Tout le monde n’a pas su le faire, c’est un euphémisme. A Place publique, au PS ou chez les écolos, on essaie de tenir une ligne de crête : dénonciation inconditionnell