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L’intendance suivra
Depuis son allocution télévisée il y a une semaine, Emmanuel Macron est revenu au centre du jeu, à la faveur du contexte international troublé. Mais si «le domaine réservé» des enjeux diplomatiques dévolu au chef de l’Etat est d’usage sous la Ve République, y compris en période de cohabitation, rien n’indique que la relance de l’industrie militaire lui donne soudain magiquement une majorité qu’il n’a pas. Mais peu importe ! Après avoir fixé le cap, y compris budgétaire, en ordonnant que tout ça soit financé toujours sans augmenter les impôts, Macron se réfugie derrière l’idée que l’exécution de la feuille de route qu’il a annoncée, elle, revient au Premier ministre. Et charge aussi à lui de se dépatouiller avec le Parlement. «Tout ça dépend de Bayrou, parce que c’est lui qui va proposer des réformes. Et c’est donc à l