«Assez de mots, des actes.» Ce mardi 17 juin, dans le salon rouge coccinelle du Café Concorde, à deux pas de l’Assemblée nationale, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, tonne. Avec lui, des responsables politiques de gauche, des associatifs et des syndicalistes, qui réclament d’Emmanuel Macron une reconnaissance de l’Etat de Palestine. «Chaque jour qui passe est un jour de trop, enchaîne Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF. Il ne peut y avoir de sanctions fermes contre Poutine, à juste titre, sans qu’il n’y en ait pour Nétanyahou.» L’ancien député du Nord dénonce à nouveau «un deux poids deux mesures», mot d’ordre que l’on entend dans les manifestations en défense des Palestiniens