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Reconnaissance de l’Etat palestinien : la drôle d’amnésie de Jordan Bardella et Marine Le Pen

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La gauche applaudit l’annonce d’Emmanuel Macron mais en demande plus, tandis que l’extrême droite s’offusque, oubliant ses positions passées, favorables à cette reconnaissance.
Marine Le Pen et Jordan Bardella à l'Elysée, le 26 août 2024. (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
publié le 25 juillet 2025 à 12h03

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Déjà 147 pays reconnaissent l’Etat de Palestine. La France sera le 148e, comme l’a annoncé Macron hier. Mieux vaut tard que jamais, diront les optimistes. Le président Macron s’offre ainsi une jolie salve d’encouragements venus de la gauche. Le phénomène est assez inédit, reconnaissons-le. Mais l’annonce du chef de l’Etat l’est tout autant. Depuis, les leaders de gauche saluent cette décision mais poussent Macron à aller plus loin. «Pourquoi en septembre et pas maintenant ? Et l’embargo sur les armes ? Et la rupture de l’accord de coopération ?» demande Jean-Luc Mélenchon, tout en saluant une «victoire morale» de son camp sur le sujet. «Nous voulons une politique globale et cohérente. Nous voulons l’arrêt immédiat du génocide. Nous voulons un