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Réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille : le «socle commun» ne sait plus où il habite

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La réforme du mode de scrutin dans les trois métropoles arrive en commission des lois à l’Assemblée mercredi 12 mars. Mais ne fait pas vraiment l’unanimité au sein de la coalition gouvernementale.
A Paris, Lyon et Marseille, les édiles n’y sont pas vraiment élus directement car ils dépendent des listes qui ont remporté le scrutin dans chaque arrondissement. (Denis Allard/Libération)
publié le 11 mars 2025 à 11h11

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Si vous faites partie des rares personnes qui suivent encore de près l’actualité politique dans cette période pas vraiment passionnante, cela signifie que : 1) on est ensemble et 2) vous savez ce qu’est la réforme de la loi dite «PLM». L’acronyme renvoie à la spécificité du droit électoral pour les municipales dans les trois métropoles qui possèdent des arrondissements, à savoir Paris, Lyon et Marseille. Les édiles n’y sont pas vraiment élus directement car ils dépendent des listes qui ont remporté le scrutin dans chaque district de la ville. Une particularité que les macronistes attaquent depuis des années, surtout depuis qu’ils se sont bananés aux municipales en 2020 dans des endroits comme Lyon et Paris où ils étaient supposés être électoralement solides.

Alors, dans ce contexte où les dossiers brûlants s’accumulent sur le bureau de François Bayrou (guerres, déficit public, réchauffement climatique, baisse de la natalité, chômage, crise du logement…), et alors que le Premier ministre ne possède toujo